Le GAL: entre
1983 et 1987,40 attentats, 27 morts et 30 blessés entre Hendaye et Mauléon,
parmi les réfugiés politiques basques et la population du Pays Basque Nord.
C'est le groupe le plus meurtrier sur le territoire français depuis la guerre
d'Algérie.
CHRONOLOGIE
En 1988, suite à une commission rogatoire internationale du juge bayonnais
Seys, une procédure est ouverte dans l'Etat espagnol qui conduira à l'emprisonnement
et à la condamnation à 108 ans de prison de 2 policiers espagnols, le commissaire
Amedo et l'inspecteur Dominguez, pour participation au GAL. Six ans plus tard,
en 1994, ils bénéficient d'un régime ouvert puis d'une liberté conditionnelle.
Le 16 décembre 1994, menacés d'une nouvelle inculpation, ils "se mettent
à table" et impliquent leurs supérieurs hiérarchiques. Il s'ensuit une
série d'inculpations touchant les sommets de l'Etat jusqu'au ministre de l'Intérieur
de l'époque, José Darrionuevo. Le président du gouvernement, Felipe Gonzalez
lui-même, est mis en cause par un ancien leader socialiste. Amedo et Dominguez
mettent aussi en cause des policiers français.
Le 11 septembre 1995, le policier Lopez Carrillo, adjoint d'Eigorriaya; gouverneur civil à St Sébastien en 83, évoque dans une interview au quotidien El Mundo la collaboration avec ta police française et ses rapports avec le commissaire Cathala. Ce policier a par ailleurs dénoncé la responsabilité de son supérieur et des membres de la Garde Civile dans l'enlèvement à Bayonne, en octobre 1983, de 2 réfugiés qui seront torturés et assassinés.
En septembre également, de nombreux articles et reportages sont diffusés dans
les médias français (Le Monde, Libération, SO, InfoMatin, Le Canard Enchaîné,
France2, Arte, AFP) sur les réponsabilités de la police française dans les
attentats du GAL. Beaucoup citent les propos du policier Lopez Carrillo.
IMPLICATION ACTIVE DE LA POLICE FRANÇAISE
De nombreux
éléments montrent une implication importante de différents services de police
ou tout au moins de plusieurs fonctionnaires français dans les activités du
GAL. Les informations restent éparses car elles n'ont encore fait l'objet
d'aucune procédure judiciaire dans l'Etat français.
LES PRÉSOMPTIONS GLOBALES
1) Le troublant article du Nouvel Observateur du 24 août 1984 intitulé: "Quatre
fronts contre ETA", qui détaille les diflérents aspects de la stratégie
madrilène contre l'organisation basque et notamment l'utilisation de la guerre
sale.
2) Les réseaux "Coquilles" et "Furet" (articles d'EI Mundo
et d'El Pais). Il s'agit de réseaux de policiers ou gendarmes français collaborant
directement et officieusement avec la police espagnole.
3) le "GAL français" de F.Alvarez, ancien chef du commandement unique
(à Bilbao) de la lutte contre-terroriste et inculpé dans le dossier de l'enlèvement
de Segundo Marey par le GAL:
"En plus du GAL bleu, vert et marron (police, garde civile, armée) il
y avait celui des policiers français" (déclaration devant le juge Garzon
le 18 juillet 95).
4) Les relations et la collaboration étroites entre Vera, secrétaire d'Etat
à la Sécurité (inculpé) et Cathala (article d'EI Mundo), ainsi que Galindo,
colonel de la Garde civile et Boslé chef de la PJ à Bayonne et plus tard coordinateur
de la lutte anti-terroriste.
5) Les déclarations du commissaire espagnol Amedo Fouce:
- il a des contacts avec de nombreux policiers français dès 1982, même s'il
n'a, pour l'instant, donné que 2 noms de policiers français décédés :
Metge et Castets (déclaration devant le juge Garzon).
- il dit avoir reçu l'ordre de ses supérieurs "de prendre contact avec
les fonctionnaires de la police française aflit que ceux-ci apportent leur
concours au groupe naissant" (dossier d'instruction Segundo Marey, bar
Batxoki et La Consolation).
- cinq ou six policiers français sont venus le voir à Bilbao en juin 82 pour
avoir des places pour un match de football. C'est là qu'il a connu Metge (déclaration
du 16 décembre 94);
- il fréquentait le bureau de Metge à la PAF d'Hendaye
- il fait état de plusieurs policiers français qui lui ont été présentés au
cours d'une réception de la Légion étrangère à la mi-83 au Château Vieux à
Bayonne; il est passé au commissariat de Bayonne et a continué la soirée avec
eux (interview à El Mundo du 27 décembre 94).
6) Un membre du CESID (Services secrets de l'armée espagnole), témoin anonyme
qui, en septembre 1996, a déposé dans le dossier de l'Audiencia nacional sur
l'enlèvement des réfugiés Lasa et Zabala.
Il a aussi évoqué l'implication de policiers français offrant une aide logistique
aux actions illégales, des gardes civils d'Intxaurrondo, en Pays Basque Nord.
Ce témoin, connu sous le nom de code 1964-S, a été enlevé et torturé le 8
novembre 1996, trois jours après sa confrontation avec l'un des flics qu'il
accusait.
Quelques anecdotes témoignant de la complicité
de la police française
8 février 1984: le réfugié Angel Gurmindo signale à la police le manège suspect
de 2 voitures autour de son domicile. Aucune protection ni surveillance. A
20h il est assassiné ainsi que Vicente Perurera également réfugié.
15 juin 1984: attentat à la moto piégée contre les réfugiés Perez Revilla
et Rarnon Orbe. La police filait les tueurs et les arrêtent en flagrant délit,
mais déclare n'avoir pu empêcher l'attentat.
Juillet 1985: Bernard Foucher, inculpé pour le meurtre de Galdeano, avoue
au juge qu'il existe un projet d'assassinat sur la personne du réfugié Otegi.
Le juge Schmidt de la Brélie aurait prévenu un de ses amis gendarme mais jamais
Otegi n'a été prévenu officiellement. Il est assassiné un mois plus tard.
9 février 1986: après l'attentat contre le bar Batxoki à Bayonne, des réfugiés
prennent les agresseurs en chasse. Dans leur poursuite, ils rencontrent une
patrouille de police... qui les interpelle, faisant ainsi perdre la trace
des agresseurs.
Les éléments plus précis concernant différents
services de police
1) PAF
Cathala, responsable de la PAF et plus tard coordinateur de la lutte anti-terroriste,
est accusé par le policier espagnol Lopez Carrillo de lui avoir vendu des
informations sur les réfugiés basques en échange de grosses sommes d'argent
(1,5 millions de frs). Le 3 octobre1996 Carillo réitérait ces déclarations
devant le tribunal correctionnel de Paris qui jugeait le journal El Mundo
pour diffamation contre Cathala. Selon les déclarations de Cathala au cours
de cette même audience, Sa hiérarchie, lui faisant confiance, n'a pas ordonné
d'enquête sur lui-même.
Metge, dont le supérieur direct est Cathala, est partie intégrante du GAL
jusqu'à sa mort "accidentelle" en 1985. Il reçoit de très grosses
sommes d'argent en échanges d'informations sur les cibles et pour recruter
les mercenaires (déclarations d'Amedo). Cathala a déclaré, au cours du procès
d'EI Mundo, que l'enquête administrative n'avait rien donné.
Hassen, lui aussi sous les ordres de Cathala, fournit, en échanges d'argent,
des informations à la police espagnole et à la Garde civile (déclaration de
Lopez Carrillo à El Mundo du Il septembre 1995 et sur plusieurs chaînes de
télévisions). L.Carrillo a réitéré ces déclarations devant le juge Carzon
qui l'interrogeait dans le dossier Garcia Coena récemment réouvert, de même
qu'au procès d'EI Mundo à Paris. Il a remis à la Justice espagnole un document
manuscrit qui aurait été écrit par Hassen et comportant une liste de réfugiés
avec leurs adresses et numéros de voiture dont notamment celle de Ramon Basanes
blessé dans 2 attentats du GAL et celle de Garda Coena tué dans l'explosion
de sa voiture en juillet 87 (dernière action du GAL).
Il n'y a eu aucune enquête à l'intérieur du service au sujet de Hassen (déclaration
du commissaire Cathala au cours du procès déjà cité).
2) PJ
Le commissaire Boslé entretenait des relations étroites avec le général Galindo.
Son nom a été cité par Amedo dans un reportage.
3) RG
Les déclarations de l'inspecteur J. Marc Dufourg (son livre "Section
manipulation") attestent que les dossiers concernant les réfugiés basques
étaient remis par les RG à la police espagnole qui les transmettaient aux
tueurs du GAL.
De nombreuses photos remises par les réfugiés à la sous-préfecture de Bayonne
(en vue de l'obtention de récépissés) ont été retrouvées en possession de
membres du GAL et notamment Sanchez (articles du Canard Enchaîné du 26 mars
et 27 juin 84).
4) Gendarmerie,
Armée
Dans l'attentat contre le bar La Consolation à St Jean de Luz, il est fait
référence a la collaboration d'un gendarme français (dossier d'instruction
de Garion vingt cinquièmement).
Le journal El Mundo (17 septembre 96) a révélé une opération montée par le
CESID en 88 pour droguer et kidnapper Josu Urrutikoetxea en Pays Basque Nord
(opération Mengele*) A cette occasion des armes ont été passées à la frontière
avec la complicité d'un "gendarme ami".
*Deta SDF de Madrid, enlevés par le CESID, ont servi de cobayes pour cette opération. Bilan: un mort, l'autre handicapé à vie.
Par ailleurs,
Amedo signale un de ses contacts comme étant le chef du recrutement de la
Légion étrangère à Bayonne:
Gérard Manzanal Pan. C'est par son intermédiaire qu'il a connu plusieurs ex-membres
de la Légion comme Sanchez ou Echalier qui participeront à des attentats.
5) DST
Ce service apparaît dans les déclarations de Mendaille, incarcéré à Bayonne
et en attente de jugement pour sa complicité dans Ie GAL. Il dit avoir agit
comme agent infiltré dans le GAL pour le compte de la DST. Le secret défense
a été opposé aux demandes de la juge bayonnaise Legras pour connaître l'identité
de son correspondant à la DST.
6) Sûreté,
Police urbaine
Le policier Castets (décédé en 1993) était un des contacts d'Amedo. Son supérieur
était le commissaire Hélie, en poste à Bayonne. Y a-t-il eu une enquête interne
au moment où son nom est apparu mêlé aux affaires du GAL?
Le commissaire Gali et l'inspecteur Buis, en poste à Biarritz en 83, étaient
au courant des projets de l'équipe GALeuse de Talbi et Sanchez. Talbi avait
été arrêté à Biarritz 2 jours avant l'enlèvement de Segundo Marey (déclarations
de Talbi à son procès et article de l'Humanité du 22 février 1995). Gali a
averti par ailleurs le commissaire Berlan, chef des polices urbaines à Bayonne.
Dans le dossier d'instruction du juge Garzon (septièmement), il est fait état
de la participation d'un policier de Biarritz et d'un policier retraité d'Hendaye
à l'enlèvement de Segundo Marey.
Dans le même dossier (23, 24 et 25èmement), il apparaît qu'un policier français
désigné comme "Jean Louis" a un rôle déterminant dans les attentats
contre le bar Batxoki à Bayonne et le bar La consolation à Saint Jean de Luz.
Il guide les tueurs, prépare leur retraite, recherche et désigne les cibles
et fournit les armes.
C'est aussi un certain "Jean Louis" qui guide les tueurs du Moabar
(4 réfugiés assassinés) en septembre 1985.
GAL ET JUSTICE FRANÇAISE:
3 P'TITS TOURS ET PUIS S'EN VONT...
Alors même
que le GAL sévissait en Euskal Herda, quelques exemples de procès démontrent
à quel point la justice française tenait (déjà à l'époque) à faire la lumière
sur les affaires GALeuses : quelques petits mafieux (derniers maillons de
la chaîne) incarcérés, mais dans tous les cas, les gros bonnets, les instigateurs
n'ont jamais été inquiétés et au vu des derniers procès peuvent dormir
sur leurs deux oreilles.
OCTOBRE 1983
Deux jours après la disparition de Joxi et Joxean, 4 policiers espagnols étaient
interpellés à Hendaye alors qu'ils tentaient d'enlever le réfugié basque Larretxea.
Moins de 2 mois après ils étaient libérés sur intervention du préfet de police
de Bilbo, qui assurait la justice française de leur présence le moment venu.
Ce qu'ils ne firent bien entendu jamais. Déjà un exemple bien de chez nous
de la collaboration franco-espagnole.
DECEMBRE
1983
Segundo Marey est enlevé par le GAL. Une heure après le rapt, P Sanchez est
arrêté à la frontière. "A son domicile la police découvre des armes,
le n°de téléphone du chef de la police de Bilbo et 43 fiches de renseignements
sur les réfugiés résidant en France. Plusieurs de ces documents proviennent
des renseignements généraux français ou encore de la sous-préfecture de Bayonne".
(Antenne2, 10-04-86. Reportage de l'émission Magazine)
Segundo Marey fût libéré au bout de 10 jours; il y avait eu erreur du GAL
sur la personne. P.Sanchez sera mis en liberté par le juge Swahn en juin 84.
En août 84, Mohamed Talbi est arrêté en Savoie il avait été vu avec Sanchez
quelques jours avant la séquestration. Ses déclarations au juge Cousteau entraînent
en août son incarcération ainsi que celle de Sanchis et à nouveau de Sanchez.
En août 85 Sanchez ressort de prison pour raison de santé et décède un mois
plus tard d'un soi-disant cancer.
AVRIL 1984
Mohamed Khiar, Bernard Roger, Yves Peijnter, Robert Maldonado, Mohamed et
Yamina Mekaoufi, Daniel Schroeder ainsi que 2 parisiens ont été arrêtés et
libérés rapidement. La chambre d'Accusation de Pau présidée par le juge Swahn
(membre de la très à droite Association Professionnelle des Magistrats) déclara
en effet nulle la procédure les concernants. Leurs noms avaient été trouvés
lors d'une perquisition au domicile de Chérid membre du GAL mort dans l'explosion
de la bombe qu'il était entrain de poser sous une voiture.
NOVEMBRE
1984
Yan Brouchos est relâché, la chambre d'accusation de Pau n'ayant pas statué
dans les délais impartis sur une demande de mise en liberté. Brouchos, ex-para,
ancien du SAC, avait été incarcéré le 13 septembre 84 pour l'incendie de la
coopérative Denek. Prévenu libre il fût condamné à 5 ans de prison ferme le
2 octobre 1986.
Nicolas Maurice, ancien fleuriste de Cambo, membre de l'UDIT (Union de Défense
des Intérêts Touristiques), informateur du GAL fournira entre autre les plans
de la champignonière d'Armendaritz à un certain Bounin (un des réfugiés y
travaillant trouvera une bombe sous sa voiture).
Maurice était sur écoute téléphonique.
Lors de son procès le président fera entendre une conversation entre N.Maurice
et un certain Goiti:
Maurice :"Philippe
a été arrêté. Toute l'équipe a été arrêtée, je préfère rester en sommeil,
j'ai pas envie d'atterrir en cabane..."
Goiti " Il a été averti, il avait l'occasion de partir, il est resté.
Il a fait le con. Ils sont allés le voir en lui disant qu'ils allaient faire
l'enquête le lendemain, et il est pas parti !"
M: il était couvert?
G: Oui. On le sait parfaitement (que vous n'êtes pas repéré) parce qu'on a
des contacts à l'intérieur... assez haut
M : J'abandonne pas, je reste à couvert
G: Mais puis que je vous dis qu'on a des contacts avec la police française
! (...)
A la stupeur génèrale, même celle de N.Maurice qui vient d'écouter ses propres aveux, il ressort libre du tribunal. Ainsi que Bounin. Encore le juge Swahn.
JUIN 1985
R.Sanchis, membre du Front National, correspondant de Minute, est relâché
sans explications par la chambre d'accusation de Pau.
MARS 1988
"Le fait de connaître des personnes du GAL et même de partager des idées
d'extrême droite ne constituent pas une charge suflisante" explique la
direction de la police d'Andorre où furent entendus et relâchés Dominique
et Marie-ChantaI Thomas, 2 paloises "réfugiées" en Andorre, recrutées
à Pau par Christian Hittier et liées à 2 attentats en mars 1985.
Hittier est connu pour ses idées d'extrême-droite. Il avait milité dans l'OAS
et s'était réfugié en Espagne à la fln de la guerre d'Algérie. A son retour
d"exil" en 1977 il ouvrait à Pau un magasin d'antiquités. Passionné
d'armes, il s'intéressait à tout ce qui touchait le 3ème Reich en général
et le néofascisme en particulier. Dans une cache du GAL à Urrugne, avait été
découverte une photo de Christian Hittier et Patrick Bourdeau, tenancier de
l'Hollywood Bar situé à deux pas du palais de justice à Pau...
HITTIER et LABADE. Ces 2 GALeux avaient une passion commune collectionner
des livres et objets de l'époque d'Hitler. Ils vivaient
tous deux en Andorre. Labade est une des pièces maîtresse du GAL sur la côte
basque. Il y est l'intermédiaire privilégié des commanditaires espagnols à
qui il rend compte de sa mission il va aux ordres, recrute, recueille des
renseignements, organise les attentats, héberge les commandos (chose d'autant
plus aisée qu'il est agent immobilier et donc dispose de logements vacants).
Arrêté le lendemain de l'attentat à la moto piégée à Biarritz (15/06/84),
Labade est incarcéré en meme temps que P.de Carvhalho, R. Sampietro (auteurs
de l'attentat) et de Bounin (dans son appartement sera retrouvé le n°de voiture
d'un réfugié assassiné le 23 mars 84). Remis en liberté "sous contrôle
judiciaire" le 28 novembre 84 par, encore et toujours, le juge Swahn,
Labade "contacta Amedo qui le cacha et, Andorre. Au bout de quelques
mois, celui-ci lui dit d'aller au Portugal et d'y contacter Mano Correa da
Cunha, membre des services d'espionnage, bien connu d'Amedo", confesse
un ex-GAL au magazine espagnol Interviu (16/03/88).
MORTS SUSPECTES : LE PRIX DU SILENCE
Pedro Sanchez: ce mercenaire, ex-membre de l'OAS, sort de la prison de Gradignan
en août 1985 pour raison de santé. Il décède officiellement un mois plus tard
d'un cancer.
Cette version est fortement contestée par le journal Diario 16 (24/11/87):
Sanchez, menaçant de tout révéler si on ne le sortait pas de prison, serait
mort des suites de l'administration d'oestrogènes par un médecin et un gardien
de prison soudoyés par le GAL ) Gradignan.
Marie Jeanine Pueyo: mercenaire, elle aurait participé à l'attentat d'un groupe parapolicier antérieur et similaire au GAL (BVE Bataillon Vasco Espanol). Elle est tuée en novembre 1984 suite à un règlement de comptes (d'après la police française).
Mohamed Khiar: mercenaire, membre du BVE et du GAL Il est mort, abattu par Ia police française en tentant de s'enfuir du fourgon de police... (version officielle).
Liliane Satin: mercenaire, impliquée dans l'attentat d'Etxabe (réfugié). Elle est décédée à sa sortie de prison, on ne sait ni quand, no comment...
Paul Raguet:
mercenaire, collaborateur de l'OAS et du GAL. Il est retrouvé mort en été
1984 à Ténérife.
Guy Metge: policier français faisant partie intégrante du GAL, subordonné de Cathala, il est offciellement mort d'un accident de voiture